Very good trip

Vous avez envie d'ailleurs mais ne savez pas par où commencer ? Ce site sera une source d'inspiration ! Nous vous offrons un panorama des différents types de voyages, avec des avis d'experts, des témoignages mais aussi des bons plans. 

Bon voyage !

 

Voyagez bien, voyagez malin !

Tous les moyens sont bons pour voyager à petit prix. En ces temps de crise, le budget est restreint. Prendre le large reste néanmoins une nécessité. Mais, comment faire avec peu d’argent ?

 

Ryanair, Couchsurfing, Last minute, WWooffing, le covoiturage,… Sur la route, il existe multiples astuces et techniques pour voyager pas cher. Dénicher la perle rare requiert un exercice de patience et d’attention. Sur les sites de voyage, les promotions sont fréquentes. Il faut être dans l’état d’esprit de pouvoir s’adapter à n’importe quelle situation. Partir en dernière minute, beaucoup de gens en rêve. Pourquoi ne pas le réaliser ?

 

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En voiture, Simone 

 

Première étape, choisir la destination. Deuxième étape, le transport. A prix réduit, c’est possible. 

 

  • Le moins cher reste l’autostop. Cette technique vielle comme le monde nécessite de la patience. Attention, il peut y avoir des rencontres malvenues. 

 

  • Ensuite, le covoiturage est pratique, économe et de plus en plus à la mode. Des organismes aident à mettre en relation les automobilistes et les passagers. Covoiturage.fr en est un bon exemple. C’est bon marché et il est possible de faire de longs trajets en Europe. 

 

  • Le bus avec Euroline est un peu plus couteux mais se déplace partout en Europe. 

 

  • Si l’avion semble plus rapide, Ryanair est pour le moment la compagnie aérienne la moins cher. Voici les astuces d’Amélia Lopez qui part toujours en Espagne avec cette compagnie : « Le prix sur le site contient toujours une taxe de dix ou quinze euros qui n’est pas indiquée. Ensuite, toutes les propositions dans le check-in ont un prix, même le choix de la place. Chaque passager a droit à dix kilos de bagage à main gratuit qui doit répondre à des dimensions spécifiées sur le site web. Généralement c’est suffisant pour moi. N’attendez pas pour acheter les tickets, les prix augmentent chaque jour. Il faut les imprimer avant d’aller à l’aéroport sinon il y aura des frais en plus ». Donc, soyez vigilant, au moment du payement, il peut y avoir de mauvaises surprises. 

 

L’aventure, un mot qui a du goût 

 

Avez-vous déjà entendu parler du « Couchsurfing », du « Wwoofing » ou encore du « Switchhome » ? C’est ici que se déroule la troisième étape : le logement. Les hôtels sont très chers. Les auberges de jeunesse un peu moins. Tandis que le Couchsurfing et le Wwoofing sont gratuits et riches d’expériences. Le couchsurfer offre son canapé pour la nuit. Alors que, le Wwoofing se révèle être un tout autre état d’esprit. La personne est hébergée et nourrie en échange de ses services. Cela se passe dans des fermes biologiques. Les propriétaires échangent leur savoir-faire : une bonne expérience pour en savoir plus sur les méthodes agricoles. Nathan raconte son périple « J’étais en Australie pour six mois et je devais trouver du travail car j’avais déjà dépensé énormément. Le Wwoofing m’a permis de faire de nouvelles rencontres et de subvenir à mes besoins. J’ai été dans plusieurs fermes dont une qui s’occupait de crocodiles. Jamais je n’aurais cru me retrouver là-bas. Il faut s’y prendre à l’avance car il y a énormément de demandes. C’est très tendance en ce moment.».

Intervertir sa maison contre une autre le temps des vacances, est-ce possible ? Swithchome.org le fait gratuitement. L’association gère des annonces qui couvrent 76 pays. « Je pense que c’est un bon compromis. Ça m’a permis de pouvoir partir au Canada à moindre coût. Les propriétaires sont également venus en Belgique. C’était un rêve pour les deux familles. Le contact a été compliqué au début car nous ne parlions pas la même langue. Dès qu’on est arrivé, ils nous ont accueillis les bras ouvert avec un pique-nique. On s’est de suite bien entendu. Il fallait que je change mes habitudes car il y avait beaucoup de neige. Les enfants étaient enchantés. Ils ont pu faire du patin à glace tous les jours sur le lac avec des paysages magnifiques. C’est une expérience que je recommande pour beaucoup de familles » Confie Kelly Adeline. Voici donc un panel de trucs et astuces qui pourra vous aider à organiser l’aventure de votre vie. 

 

Alice Vandenbrouxke & Alicia Delcambe

 

 

Last minute, une méthode organisée ?

Il est préférable d’organiser son voyage à l’aventure sans passer par une agence de voyage. Cela coûte moins cher. Seulement, si l’organisation semble ennuyante, le Last Minute reste une formule à prendre. Muriel Gosse, agent de voyage chez Tomas Cook, révèle quelques astuces. 

 

Alice Vandenbroucke : Pourquoi pensez-vous que les last minute attirent les gens ? 

Muriel Gosse : Premièrement, le prix est très intéressant. Deuxièment, réserver un voyage en dernière minute est exaltant. Une agence de voyage est le meilleur moyen de faire cela à un prix relativement bas. Les personnes ne se prennent pas la tête. Tout est déjà planifié. 

 

A.V. : Quel est le meilleur moment pour réserver un last minute ? 

M.G. : Généralement, il faut réserver une ou deux semaines à l’avance. Nous faisons des last minute d’une période de 10 jours toute l’année. Ils sont néanmoins plus intéressants si vous partez hors saison. Je vois beaucoup d’étudiants qui viennent début septembre avec leurs amis, par exemple.

 

A.V. : Avec les last minutes, Quels sont les destinations les plus tendances actuellement ? 

M.G. : Turquie et Tunisie. Les gens sont plus attirés de partir loin au soleil en ce moment. L’hiver a été rude. Cette année, il y alors de très beaux last minute pour les inciter à partir. Ces deux pays sont parfaits pour refaire le plein de vitamine D. 

 

 

Voyages humanitaires, une leçon de vie

Les voyages humanitaires séduisent de plus en plus de jeunes de tous horizons. Qu'ils partent avant, pendant ou après leurs études, tous sont d'accord pour dire que cette expérience a changé leur vie et leur vision du monde à jamais.

 

Partir à l'aventure à l'autre bout du monde, découvrir une nouvelle culture, de nouveaux paysages... voici le rêve de bien des adolescents du monde entier. Mais quand il s'agit de partir, peu d'entre eux répondent présents. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l'aventure de l'humanitaire. "J'avais envie de voyager, de me sentir utile. Envie de m'engager aussi, découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures... en somme c'est la curiosité qui m'a poussée à partir." raconte Mathilde, étudiante en agronomie, partie au Sénégal en juin dernier. Les missions étant de mieux en mieux encadrées, elles sont proposées par des organismes divers et variés. Et le public touché vient de partout! Des étudiants en médecine en passant par les élèves de secondaire, tout y est. Les destinations et les projets sont aussi multiples, l'aide étant nécessaire partout dans le monde et à tous les niveaux. Pour Simon, étudiant en communication qui s'est rendu au Ouganda, il s'agissait "d'encadrer une équipe de football locale et de s'occuper des enfants pendant son temps libre." Quant à Romain, éducateur spécialisé dépêché au Mali, il lui a fallu "rénover « La Case des Tout Petits », une sorte d'école maternelle où les mères du village venaient déposer leurs enfants pour avoir un peu de temps pour elles." 

 

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Un changement de regard

 

Malgré ces divergences, tous sont d'accord sur un point: ce voyage a changé leur vie. Plus ouverts, plus sûrs d'eux, les jeunes qui ont participé à une telle mission disent toujours avoir vécu les moments les plus forts de leur vie sur place. Pierre Baussart, président de l'association SAUDADE BRASIL, explique que "le recul sur le quotidien que nous avons sur le temps du voyage nous enseigne la simplicité (car sur place, vivre avec peu ne perturbe pas notre bien être) mais aussi la tolérance. Aborder une personne sans peur de confronter sa culture à la sienne devient courant, même pour les plus timides!" En effet, c'est en étant confrontés à une autre culture, d'autres conditions de vie que les jeunes prennent conscience de leurs acquis... et aussi de leurs préjugés! Les rencontres faites sur place sont parfois des plus désarmantes. Ce fut le cas pour Mathilde: " Le pire pour moi là-bas a été la comparaison de nos moyens financiers respectifs: je discutais avec un Sénégalais de mon appareil photo et quand je lui en ai donné le prix, il m'a dit que ce serait environ le prix d'une maison sur place pour lui et toute sa famille! Cela m'a fait un immense choc." Et c'est parfois avec regret que certains ont dû quitter cette autre planète dans laquelle ils avaient été projetés pour un temps, comme le décrit Simon: "Je me souviens avoir passé un moment mémorable avec les enfants de la crèche, des sourires sur leurs petits visages... et leurs larmes à mon départ!" Mais pour d'autres, la certitude qu'ils reviendront est très présente: dans l'humanitaire ils ont trouvé leur voie, donné un sens à leur vie. "Si on me proposait de repartir, je dirais un grand oui, sans hésitation! explique Romain. Et je conseille à toutes et à tous de foncer tête baissée si l'occasion se présente à vous, c'est une expérience qui ne peut que nous enrichir humainement!" Aider les autres, c'est peut-être ça, la clé du bonheur.

 

Eva Quignon & Amandine Busiau

 

 

"Et si je ne suis pas manuel?"

Beaucoup d'organismes proposent de participer à des chantiers humanitaires. Mais chez JAVVA (Jeunes Actifs dans le Volontariat et les Voyages Alternatifs), ce sont aussi des projets sociaux et culturels. Laura Drielsma, responsable du pôle accueil, nous présente son association:

 

Eva Quignon: Quels types de projets votre organisme propose-t-il?

Laura Drielsma: JAVVA base ses projets sur du volontariat de toute durée: les projets peuvent durer d'un jour à un an! Et les thématiques sont très larges. Travail dans une ferme biologique, animation de personnes handicapées, création de festivals... du culturel au social, on trouve de tout! Le but commun de tous ces projets est de promouvoir l'échange interculturel. Cela participe à la déconstruction des préjugés et favorise la paix.

 

E.Q.: Quel est votre public cible?

L.D.: Nos projets, bien qu'ouverts, pour la plupart, à tous les âges, touchent principalement des jeunes de 18 à 30 ans. D'autres sont aussi ouverts aux mineurs. JAVVA est d'ailleurs reconnue organisation de jeunesse par la Communauté française.

 

E.Q.: Avec quels commentaires et enseignements reviennent les personnes qui ont participé à un de vos projets?

L.D.: Toutes les personnes revenues de leur projet se disent plus ouvertes, elles ont changé leur regard sur le monde et la vie. Leurs préjugés sont déconstruits, elles voient plus loin que le bout de leur nez. JAVVA accueille aussi parfois des jeunes un peu perdus qui trouvent leur voie dans nos projets. Cela leur permet de prendre du recul, avec une démarche de rencontre, un travailler ensemble différent de tout ce qu'ils ont connu auparavant. Notre site internet (www.javva.org) vous donnera toutes les informations nécessaires pour une éventuelle inscription. N'hésitez pas non plus à venir à notre rencontre!

 

Vacances de Pâques : neige ou plage ?

Vacances ! Un mot qui possède une multitude de facettes ! À Pâques, pour certains, il sera question de sports extrêmes sur des glaciers en haute montagne. Pour d’autres, le farniente et le doux bruit des vagues. Faisons le point sur le choix des vacanciers.

Depuis l’invention des congés payés, dans les années 30, les destinations de vacances ne cessent de croître, de plus en plus variées et exotiques. Mais la dualité classique de la montagne et de la plage pour les vacances d’avril demeure. Selon Muriel Gosse, employée chez Thomas Cook, le soleil obtient la majorité des suffrages et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, partir au ski n’est pas ce qui coûte le moins cher ! Il faut compter le voyage, l’équipement, les forfaits, …  C’est un séjour qui devient vite onéreux. « Nous n’avons jamais vendu beaucoup de séjour au ski : les gens recherchent surtout le soleil » confie Muriel Gosse. Et pour explication, la météo entre en compte pour beaucoup ! « Les gens en ont marre de la pluie, ils décident de partir vers le soleil sur un coup de tête grâce aux offres Last Minute, même si ce n’était pas prévu. ». Les tour-opérateurs créent même des offres spéciales en fonction du mauvais temps pour inciter les gens à partir. Si ces offres en intéressent certains, pour d’autres, la question ne se pose pas. C’est le cas de Martin Bouko, jeune diplômé en Marketing. Il part à la montagne chaque année. « À cette période de l’année, il ne fait pas très bon et donc il est plus simple de profiter aux sports d’hiver. Il est difficile de trouver un endroit où il y a du soleil. De plus, j’adore le ski et cette année, des copains m’ont proposé de partir une semaine. » explique-t-il. Caroline Hakin, puéricultrice, voit les choses différemment : « En Belgique, l’hiver est long, on manque de soleil ! Et les conditions de ski à cette période ne sont pas optimales … On skie parfois sur l’herbe (rires) ! ». 

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Et la médecine dans tout ça ?

Il fut un temps où les médecins conseillaient à leurs patients de prendre des vacances: un bol d’air à la montagne, le plein de vitamine D à la mer, … De nos jours, certaines mutualités organisent elles-mêmes des voyages. Qu’en est-il vraiment des bienfaits des vacances sur notre organisme ? L’altitude a du bon, et ce pour deux choses ! Premièrement, plus proche du soleil, on reçoit mieux ses rayons. Ceci entraîne la libération de sérotonine, hormone qui aide à combattre le stress et l’anxiété. Deuxièmement, en altitude, il y a moins d’oxygène. De ce fait, le cœur bat plus vite, produit plus de globules rouges et le cerveau sécrète l’EPO, hormone tant convoitée par les sportifs en mal de records. Mais quant aux bienfaits, la plage n’est pas en reste. En effet, prendre un bain de soleil, c’est faire le plein de vitamine D. L’air de la mer, fort en iode, joue un rôle positif sur la thyroïde. L’eau de mer, quant à elle, est un bon astringent : elle aide à la cicatrisation des petites blessures.

En résumé, les vacances d’avril, les pieds dans la neige ou dans le sable, représentent un réel bienfait pour l’organisme. Alors faites-vous plaisir et faites vos bagages !

Cécilia Musin
 

 

Parole d’expert !

Après avoir envisagé les voyages d’un point de vue médical, Dallas Dembiermont, psychologue, offre une autre vision des choses.

Cécilia Musin : Pourquoi ressent-on le besoin de partir en vacances au beau milieu de l’année ?

Dallas Dembiermont : Les gens ont besoin d’une coupure avec le quotidien. Pour se faire, certains ont besoin de partir : prendre congé et rester chez soi n’est pas synonyme de vacances et de repos pour eux.

CM : Y a-t-il une différence de profil entre les férus de la montagne et les adeptes de la plage ?

DD : Oui, leur rapport à l’image est différent. Chez les amateurs de ski, on retrouve des gens plus « sport wear », qui s’habilleront en vêtements de sport même le soir pour sortir. Ils attendent dans leurs vacances l’aboutissement de quelque chose. Ceux qui préfèrent la plage seront plus apprêtés le soir, malgré un aspect « farniente », un peu paresseux. Leurs vacances sont axées sur la détente avant tout.

CM : Quels sont les bienfaits des vacances sur le plan psychologique ?

DD : Quelle que soit la destination, le fait de partir, de casser avec la réalité du quotidien a un réel aspect curatif. 

 

Une soif d'aventures !

Métro, boulot, dodo, … Voilà à quoi ressemble la vie d’une multitude de gens.  Mais certains n’ont-ils jamais rêvé de tout quitter et partir découvrir de nouveaux horizons ?

 

Probablement que oui ! Mais franchir le cap n’est pas si facile.  Plein de questions se posent alors quant à l’organisation d’un tel trip.  Rien de tel que de partager ses aventures, pour pouvoir s’enrichir des expériences d’autrui !

 

Avant de prendre une telle décision, il faut d’abord se poser les bonnes questions, et surtout partir pour les bonnes raisons ! Fuir n’est pas toujours une solution, alors pour profiter du voyage, il faut être sûr de bien savoir pourquoi on le fait.  « Ce voyage s'est décidé durant ma dernière année d'étude en écrivant mon mémoire. Ce fut une période très dure et il me fallait une motivation. De plus, je ne savais pas quoi faire après mes études. » raconte Mathilde. « Après, ça devient plus compliqué, il y a le boulot, une famille à fonder, … J’avais envie de prendre le temps de réfléchir à mon futur » rajoute Line.  Les deux filles sont parties six mois en Amérique du Sud.  Elles ont ainsi traversé le Brésil, l’Argentine, la Bolivie et le Pérou en sac à dos.  

 

 

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Carpe Diem ! 

 

Ensuite, il est indispensable de bien préparer son voyage.  Cela ne signifie pas l’organiser à la lettre, mais savoir avec quelle philosophie l’aborder ! Ainsi, Line nous suggère de « prévoir, en gros, son itinéraire, le budget, les médocs, vaccins, etc. Mais ça ne sert à rien de préparer son voyage en détail, on va quand même changer régulièrement les plans, suivre d’autres personnes, etc. »  En effet, c’est ce que les deux filles ont préféré : changer de programme en dernière minute.  Pierre-Yves et Sarah sont occupés de faire le tour de l’Australie en van.   Pour eux, la chose la plus importante à préparer avant de partir, était l’apprentissage de l’Anglais ! Ainsi, ils ont suivi des cours de langues l’année précédant leur départ.  Mais comme nos deux copines, ils conseillent également de préparer superficiellement le voyage et de « se renseigner sur quelques endroits que l'on ne voudrait pas manquer. »

 

Le budget est un autre point essentiel d’un voyage! Comme Line et Mathilde, certains préfèrent économiser avant de partir pour profiter un maximum de leur séjour.  Mais d’autres envisagent d’effectuer quelques petits boulots sur place.  Ainsi, Pierre-Yves et Sarah ont épargné avant le grand départ, mais ont également travaillé un mois dans un élevage de vache avec, pour contribution, l’hébergement. 

 

Couchsuring et backpacker’s hostels

 

D’ailleurs, l’hébergement est un sujet qui tracasse un bon nombre de futurs voyageurs.  En effet, même si les auberges de jeunesse sont bon marché, elles représentent un sacré budget sur une longue durée.  Il existe plusieurs petites alternatives ! En plus de recevoir un toit en échange de quelques heures de travail, ou encore en logeant dans son véhicule aménagé, une des solutions les plus prisées ces dernières années est le « Couchsurfing ».  Littéralement « surfer sur le canapé », ce principe est simple : un habitant vous ouvre les portes de sa maison pour vous proposer son canapé.  Mais les quatre voyageurs optent tout aussi régulièrement pour les « backpacker’s hostels ».  Ce sont des auberges de routards créées expressément pour les baroudeurs.  Et enfin, une dernière solution est simplement le camping sauvage.  Amélie, qui est partie avec des copines faire le tour de la Corse en sac à dos, explique qu’elles se débrouillaient chaque soir pour « trouver un coin tranquille et en toute discrétion afin de pouvoir poser les tentes ».  Voilà des expériences qui mettent l’eau à la bouche.

 

Alice Platteau & Sarah Placzek

 

Ça vous dirait de venir surfer sur mon canapé ?

Le principe du couchsurfing est simple : les citoyens ouvrent leur porte aux voyageurs pour les héberger le temps d’une ou plusieurs nuits.  Afin de faciliter les choses, un site internet existe, répertoriant six millions d’hôtes et de voyageurs dans plus de 100 000 villes.  Pierre Hebbelinck est un aventurier bruxellois, adepte d’aventures.

 

Alice PLATTEAU : Pourquoi accueillez-vous des gens chez vous dans le cadre du Couchsurfing ?

Pierre HEBBELINCK : J’ai effectué plusieurs voyages auparavant et j’ai eu régulièrement recours à ce système.  En rentrant en Belgique, je me suis donc dit que c’était à mon tour de rendre la pareille et d’aider les voyageurs à découvrir notre pays.

 

A.P. : Qu’est-ce que qui vous plaît le plus dans cette organisation ?

P.H. : C’est un moyen exceptionnel et humain de faire des rencontres. Avec mes hôtes, on peut échanger nos expériences, nos cultures, c’est super intéressant.
On parle également voyage, bien évidemment, et on s’échange les bonnes adresses  un peu partout dans le monde.

De plus, ça m’a permis de redécouvrir ma ville, sous un autre angle.

 

A.P. : Qu’est-ce que vous proposez aux voyageurs qui viennent chez vous ? 

P.H. : Chez moi, je leur propose non pas mon canapé mais deux matelas dans une chambre d’amis (rire). Je leur offre bien évidemment le déjeuner.  Et puis, je les conseille sur la ville, sur les endroits à aller voir absolument et ceux qui ont un peu moins d’importance.  Je leur parle aussi des petits endroits atypiques du coin et surtout loin des « attrape-touristes ».